Si vous envisagez de recourir à un prêt pour financer votre projet, vous devez savoir qu’il est fortement recommandé d’opter pour une assurance emprunteur pour finaliser l’opération. Voici ce qu’il faut savoir sur l’assurance emprunteur.
Souscrire un prêt implique de pouvoir le rembourser. Mais lorsque l’emprunt prévoit une durée de remboursement échelonnée sur une longue période, l’incertitude devient un facteur gênant aussi bien pour l’emprunteur que le prêteur. C’est précisément pour garantir que le remboursement sera effectué quoi qu’il se passe qu’existent les assurances emprunteurs, également appelées assurance prêt ou assurance-crédit. L’assurance permet de couvrir les risques d’une diminution soudaine et non prévue des revenus, que celle-ci résulte d’une maladie, d’un accident, d’une perte d’emploi ou de n’importe quel événement de la vie.
Lorsqu’un imprévu intervient, l’assureur prendra lui-même en charge le remboursement de la part du capital restant due, à laquelle ne peut plus faire face l’assuré emprunteur. Cette solution est d’autant plus importante qu’elle permettra souvent d’éviter d’actionner des garanties lourdes de conséquences en cas de survenance d’un imprévu, par exemple une hypothèque ou le cautionnement, dont les risques peuvent être la saisie pure et simple du logement.
Si l’emprunteur a la garantie de voir sa compagnie d’assurance prendre en charge le remboursement du crédit restant dû en cas de gros imprévu, le prêteur dispose quant à lui de la certitude de voir son prêt remboursé. Cette garantie n’est pas négligeable au regard des risques encourus, principalement lorsque la durée d’emprunt s’effectue sur une longue période, et même si le prêteur prend toutes les mesures préalables de vérification de la solvabilité de l’emprunteur.
Il est bon à savoir que la plupart des banques et établissements de crédit prévoient des dates limites au-delà desquelles il sera difficile, voire impossible, de souscrire une assurance emprunteur. Ainsi, la garantie décès n’est en principe plus souscrite dès lors que l’emprunteur dépasse l’âge de 70 ans. De même, souscrire une assurance couvrant l’incapacité totale ou partielle de travail en raison d’une maladie implique presque systématiquement de remplir un questionnaire médical relativement poussé.