Au moment de contracter un prêt à la consommation, la question de la capacité d’emprunt se pose pour les organismes prêteurs. Ceux-ci calculent le taux d’endettement des candidats au crédit afin de vérifier leurs possibilités de remboursement. Une démarche à effectuer soi-même en amont afin de mieux affiner sa demande de crédit.
Le taux d’endettement permet de déterminer la capacité de financement. Concrètement, les revenus et charges des candidats à un prêt sont décortiqués afin d’évaluer leur aptitude à rembourser leurs mensualités. Exprimé sous forme de pourcentage, ce taux de financement donne aux banques un indice précieux. Au-delà d’un certain niveau – généralement le tiers des revenus, attribuer un prêt peut être considéré comme trop risqué. Cela signifie que la banque estime que l’emprunteur n’offre pas toutes les garanties pour le remboursement du capital et des intérêts sur la durée.
Voici la liste des revenus à prendre en compte pour le calcul de la capacité d’emprunt :
- salaire net mensuel ;
- primes contractuelles ;
- 13e, voire 14e mois ;
- revenus professionnels pour les commerçants, professions libérales, agriculteurs et artisans ;
- pension alimentaire faisant l’objet d’une décision de justice ;
- toute autre pension pérenne.
Selon les situations et les organismes financeurs, d’autres revenus pourront être considérés pour calculer le taux d’endettement :
- allocations familiales et allocations logement ;
- revenus engendrés par la location de biens immobiliers ;
A noter qu’une prime exceptionnelle ou d’éventuelles indemnités professionnelles ne pourront intégrer les revenus estimés par les organismes financeurs.
Il y a également des charges à intégrer dans le calcul du taux d’endettement :
- loyer et/ou crédit immobilier ;
- prêt à la consommation en cours ;
- crédit automobile ;
- pension alimentaire.
Pour calculer le taux d’endettement, il suffit donc d’effectuer l’opération suivante :
(Charges mensuelles / Revenus mensuels) X 100
Le résultat, exprimé en pourcentage, indique votre niveau d’endettement par rapport à vos revenus. Si ce taux atteint 33 %, la plupart des organismes prêteurs considéreront la capacité d’emprunt trop limitée. En revanche, certaines banques sont plus souples sur ce seuil psychologique.