De tous les moyens de paiements qui existent, le prélèvement fait incontestablement partie des solutions les plus efficaces et les plus simples qui existent.
Le prélèvement : un moyen efficace de paiement entre un débiteur et son créancier
Dans le jargon bancaire, un prélèvement est un moyen de paiement. Il prend la forme d’une opération par laquelle le titulaire d’un compte (bancaire ou postal) autorise un créancier à prélever une somme d’argent définie à l’avance sur le compte qu’il détient, et à la transférer vers le compte bancaire ou postal du créancier.
Comment fonctionne le prélèvement ?
Depuis le 1er novembre 2010, le prélèvement automatique français a cédé la place au prélèvement européen, également appelé prélèvement SEPA ou encore SDD pour SEPA direct Debit. Harmonisé à l’échelle européenne, le prélèvement SEPA s’effectue en euros entre deux comptes situés dans l’un des trente-quatre pays de la zone SEPA, sans plafond de montant. Le principe est que les frais sont partagés à égalité entre les banques des comptes débiteur et créancier, ce qui signifie que chaque établissement prend en charge sa part de frais avant de les refacturer à son client.
Afin d’éviter les erreurs, l’opération nécessite la fourniture d’un numéro IBAN et d’un numéro BIC de façon à identifier la personne ou l’entité détentrice du compte bancaire débiteur ainsi que sa banque. Lorsque le paiement doit s’échelonner dans le temps, le prélèvement SEPA fonctionne avec un mandat unique que le créancier utilisera à échéance préétablie avant d’effectuer les opérations.