Un Français qui réside à l’étranger a la possibilité de contracter un prêt à la consommation dans son pays d’accueil. Les démarches sont d’autant plus faciles lorsqu’il s’agit d’un pays membre de l’Union européenne. Le particulier peut y faire une demande de crédit pour financer l’achat d’un bien immobilier, d’un véhicule, un crédit à la consommation…
Lors de la contraction d’un prêt à l’étranger, il faut s’informer sur la réglementation légale de ce prêt. Si le contrat est soumis à la loi étrangère, l’emprunteur bénéficie de la loi Scrivener qui le protège tout au long du remboursement. Pour cela il faut que l’investissement immobilier soit fait en France et que le particulier y possède son domicile principal. Le particulier peut aussi avoir recours à un prêt à la consommation. Depuis 2008, il est possible pour les citoyens européens de faire un emprunt dans n’importe quel pays de l’Union. Les banques européennes ont des indices similaires, notamment le TAEG : il synthétise les intérêts et les frais liés à un crédit.
Pour ouvrir un compte bancaire à l’étranger, il faut justifier d’un bail ou d’un contrat de travail dans le pays en question. Les conditions d’utilisation de ce compte étranger varient selon les pays. En Suisse, les banques exigent un premier dépôt particulièrement élevé : jusqu’à 600 000 euros. Lors d’un emprunt auprès d’une banque étrangère, il faut être vigilant vis-à-vis des conditions de remboursement : dans certains pays, le remboursement anticipé n’est possible que sous certaines conditions. Par ailleurs, il est important de comparer les taux d’intérêts en vigueur dans les différents établissements. En France, ces taux sont souvent intéressant car le marché y est compétitif.