À chaque étape de la vie, faire un crédit est le moyen d’amorcer son projet, et le concrétiser. Pour les banques, l’acceptation d’une demande de crédit impose une prise de risque (retard de paiement, impayés,...). Le taux d’endettement max intervient à partir d’ici. On vous explique comment ça marche.
Par définition, le taux d’endettement désigne la part des revenus consacrée au remboursement d'un ou plusieurs emprunts. Avant même de créer votre dossier de crédit immobilier ou conso, ce taux est l’un des premiers éléments observés par les établissements de crédit.
D’une certaine manière, le taux d’endettement représente la capacité de l’emprunteur à rembourser son emprunt, selon la durée de son prêt. Fixé par les autorités financières telle que l’HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière), ce chiffre est exprimé en pourcentage.
En termes d’utilité, le taux d’endettement protège le souscripteur et la banque des risques liés au prêt d’argent. Principalement, l’établissement bancaire se protège de tout défaut de paiement éventuel. Quant à l’emprunteur, son taux d’endettement optimal lui évite de se retrouver en situation de surendettement.
Pour calculer le taux d’endettement max des emprunteurs, les banques prennent en compte 3 critères : les mensualités du crédit, les charges récurrentes du client et ses revenus. Sur cette base, voici la formule de calcul du taux d’endettement max appliquée par les banques :
Taux d’endettement = (Charges + Mensualités du crédit) / Revenus
En somme, plus vos revenus sont élevés, moins vous avez de charges et plus vous démontrez que votre situation financière est stable. Au regard de l’organisme de crédit prêteur, un taux équilibré diminue significativement sa prise de risque. Pour calculer facilement son taux d'endettement, la méthode la plus simple consiste à utiliser la calculette digitale via le simulateur d’emprunt.
Objectivement, tous types de charges et revenus sont à inclure dans le calcul du taux d’endettement maximum. À ce titre, les banques analysent notamment le coût des charges fixes (factures d'électricité, de téléphone, d’Internet,...). Dans ce même ordre d’idées, voici les charges fixes également prises en compte :
Quant aux revenus, seuls les revenus professionnels, tels que le salaire, sont pris en compte. Si vous êtes intérimaire, auto-entrepreneur ou en CDD (Contrat à Durée Déterminée) depuis moins de 3 ans, vos revenus ne sont pas pris en compte. En pratique, seuls les revenus des emprunteurs titulaires d’un CDI (Contrat à Durée Déterminée) sont pris en compte à 100%.
En principe, 33% d’endettement correspond au taux d’endettement maximum accepté par les banques pour accorder un prêt à la consommation. Néanmoins, ce seuil de 33% reste indicatif. Au cas par cas, l’organisme bancaire peut tout de même accepter de financer le projet de l’emprunteur qui affiche un taux supérieur.
Pour un achat immobilier, ce taux doit être inférieur ou égal à 35% depuis 2022. Dans tous les cas, l’analyse du taux d’endettement a pour but de placer le cadre du seuil autorisé. Selon les recommandations du HCSF, les banques accordent une attention particulière aux taux trop élevés.
Au gré du bon vouloir des banques, il arrive même qu’un dossier soit refusé alors que le taux d’endettement du souscripteur est nettement inférieur au taux maximum. Lorsque la demande d’emprunt démontre une gestion financière à haut risque, les établissements de crédit se montrent généralement réticents à l’idée d’accorder le prêt.
En contrepartie, certains profils emprunteurs sont acceptés au-delà du taux d’endettement autorisé. Dans les faits, ce constat est avéré lorsque ces emprunteurs présentent des garanties solides (assurance-vie, épargne,...). Il en va de même lorsque que l'emprunteur locataire rembourse un loyer peu élevé ou que le montant de son reste à vivre est important.
Pour le jeune emprunteur (ingénieur, cadre dirigeant,...), la banque considère que son salaire est potentiellement amené à augmenter. Ainsi, le crédit peut être accepté, même si le taux d’endettement dépasse le taux maximum de référence.
Selon le Code de la Consommation et la loi en vigueur, un taux d’endettement de 50% démontre que l’emprunteur est en situation de surendettement. Dans ce cadre, la part des mensualités consacrées au remboursement des prêts est trop importante.
Pour l’organisme de crédit, le taux d’endettement 50% peut engendrer des difficultés financières lourdes suite à des défauts de paiement répétitifs. Dans ce contexte, le taux d’endettement 50% devient critique lorsque les emprunteurs ne sont plus en mesure de supporter les dépenses de la vie quotidienne.
Quel que soit le type d’achat (personnel, immobilier, auto,...) à financer, ne pas dépasser le taux d’endettement max est un moyen efficace d’emprunter rapidement. Pour y parvenir, place à la découverte des solutions clés qui baissent efficacement le taux d’endettement :
Pour les sociétés de crédit, le taux d’endettement de 33% est un indicateur clé dans le processus d’accord de prêt. Au même titre, les autorités financières, telles que le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) accordent une grande importance à son analyse.
Dans le principe, ce taux joue un rôle déterminant sur leur prise de décision. À savoir que chaque demande de crédit fait l’objet d’un examen minutieux par les banques. Dans cette optique, le taux d’endettement est un indicateur important parmi d’autres, tels que les crédits en cours.
En bref, la banque calcule les revenus nets disponibles après règlement de l'échéance du prêt, assurance comprise. Ensuite, l’établissement bancaire procède au calcul du reste à vivre du foyer. À partir d’ici, l’organisme de crédit détermine en toute objectivité si le dossier de crédit constitue un risque, ou pas.
À titre d’exemple concret, Suzanne dispose d’un salaire mensuel de 4 000 euros nets et perçoit 400 euros de pension alimentaire. Avec des charges fixes inférieures à 2 000 euros par mois, Suzanne conserve un reste à vivre suffisant. À réception de sa demande d’emprunt, la banque considère que le remboursement d’une mensualité de prêt conso est tout à fait possible.
D’un autre point de vue, Pierre perçoit un salaire de 2 000 euros par mois. Cet emprunteur vit en sous-location dans une résidence. Le montant consacré à ses dépenses fixes est de 1400 euros, loyer et charges comprises. Son reste à vivre est de 600 euros. Pour la banque, Pierre risque de se retrouver en situation de surendettement avec un nouvel emprunt.
Au-delà du taux d’endettement maximum, du reste à vivre et du profil de l’emprunteur, d’autres critères sont analysés par la banque. De la capacité d’épargne au saut de charges, ces éléments complémentaires déterminent la faisabilité de financer le projet de vie du demandeur. Pour aller encore plus loin, place à la découverte du mode de fonctionnement de ces 3 critères :
Dans la plupart des cas, la banque se montre plus favorable à l’idée d’accorder le prêt au souscripteur en présence d’une épargne. Si l’emprunteur souhaite conserver ses économies pour son achat immobilier par exemple, l’épargne disponible est un point positif pour une raison simple.
Les euros économisés chaque mois démontrent une bonne capacité financière à rembourser ses mensualités dans la durée. Dans ces conditions, la banque se montre souvent flexible. Ce taux d’endettement peut plus facilement dépasser le pourcentage maximum de 33% pour une demande de prêt conso ou de 35% pour un crédit immobilier.
À noter : Une gestion de compte instable freine le processus de financement des organismes bancaires. Dans ce cadre, le dossier de prêt de l’emprunteur a de fortes chances d’être refusé. Ce constat est aussi avéré lorsque le taux d’endettement maximum est inférieur au taux recevable.
Le saut de charges correspond à la différence entre le montant actuel des loyers d’une résidence principale et le montant des mensualités du prêt immobilier à venir, assurance incluse. Pour les établissements bancaires, plus le saut de charge est élevé, moins l’emprunteur est en capacité de rembourser ses mensualités.
À noter : Pour un projet d’achat immobilier, l’acheteur a plus de chances d’emprunter avec un taux supérieur à 35% lorsque la mensualité du prêt immobilier est proche du montant accordé au loyer mensuel existant.
Au premier abord, les garanties de prêt sont proposées par les banques lorsque le profil de l’acheteur du bien immobilier dépasse le taux d’endettement max. Par exemple, mettre en garantie un actif liquide est une démarche qui renforce la demande de prêt. En cas de surendettement, la banque saisit le logement et le revend.
Bon à savoir : L’analyse des garanties de prêt (épargne, assurance-vie,...) démontre la solvabilité du souscripteur à l’organisme prêteur.
En fin de compte, vous savez à présent quel est le taux d’endettement max actuellement. Le simulateur de prêt innovant de Younited Credit vous accompagne pour accélérer vos projets dans les meilleures conditions.