Comme un particulier, une entreprise peut faire une demande de rachat de prêt auprès de la banque. Que cette démarche fasse ou non suite à un nouveau projet en prévision, c’est l’assurance pour les professionnels de mieux s’y retrouver… sur tous les plans ! Infos pratiques sur le rachat de crédit professionnel.
Il n’est pas rare qu’un professionnel ait plusieurs crédits à son actif. Dans une situation pareille, ce cumul de dettes peut être à l’origine du déséquilibre financier d’une société. Une solution existe : le rachat de crédits, dit aussi regroupement de prêts ou restructuration de dettes. Grâce à cela, l’emprunteur peut permettre à son entreprise de procéder à un rééquilibrage.
À noter : les professionnels éligibles au rachat de crédits
Sont notamment éligibles au rachat de prêts : les micro-entrepreneurs, les sociétés civiles immobilières (SCI), les rentiers, les gérants de société, les artisans, les commerçants, ainsi que les professions libérales.
Concrètement, dans le cadre d’un rachat de crédit professionnel, comme dans le cas d’un rachat de crédits consommation, la banque rachète tout ou partie des crédits en cours de remboursement et les fusionne. Résultat, les prêts ne font plus l’objet que d’un seul contrat, à taux unique. Sur les offres, pour avoir la garantie de ne pas y perdre au change, les professionnels doivent veiller à ce que le taux appliqué soit inférieur d’au moins un point comparé au taux moyen des anciens prêts. Dans le même temps, la banque rallonge le plus souvent la durée de remboursement, ce qui a pour effet de diminuer le montant des mensualités. Mais attention à limiter au maximum ce rallongement. Celui-ci définira le montant réel du financement…
Le courtier en rachat de crédit professionnel est un expert qui s’adapte à toutes les situations et qui peut être de très bon conseil, qu’importe la nature de votre activité. Il étudie et monte votre dossier, le soumet à ses partenaires, puis sélectionne l’offre bancaire la plus avantageuse et la plus adaptée. En parallèle, il ne faut pas hésiter à utiliser des outils de simulation en ligne pour ne laisser aucune bonne occasion passer.
Premièrement, en optant pour un regroupement ou rachat de crédit professionnel, la société ou l’entreprise simplifie la tenue de ses finances, puisqu’elle n’a plus qu’une seule mensualité de remboursement à gérer. Ensuite, dans le cas d’une diminution des mensualités, son taux d’endettement est réduit. Conséquence ? Si l’entreprise a un autre projet en tête, elle aura plus facilement accès à un financement supplémentaire. Celui-ci pourra d’ailleurs être intégré à l’opération de rachat.
Lorsqu’elle effectue un rachat de crédit professionnel, l’entreprise a la possibilité d’inclure dans le financement tous ses crédits, mais aussi ses dettes professionnelles. Par des dettes professionnelles, on peut entendre dettes auprès des fournisseurs, mais aussi arriérés de TVA ou d’URSSAF, entre autres. Les prêts relatifs à l’immobilier d’entreprise, ou à l’immobilier professionnel, peuvent également se joindre à l’opération. Cette dernière ne sera en revanche qualifiée comme rachat de crédit immobilier que si les crédits de nature immobilière représentent au moins 60 % du montant du financement. À défaut, la banque désignera l’opération comme rachat de crédit conso. Et alors, nous direz-vous ? Eh bien, cela aura une répercussion sur le taux d’emprunt. Dans le dernier cas, il sera plus important.
Comme les crédits existants sont soldés par la banque, l’assurance pour chacun d’entre eux cesse d’exister elle aussi. Une nouvelle assurance à un nouveau taux sera alors proposée aux professionnels qui en passent par cette opération de financement. Rien ne les oblige cependant à l’accepter. Ils peuvent très bien décliner la proposition de la banque et prendre une assurance ailleurs. Cela fait partie des solutions pour en réduire le taux, et donc le coût !
Les concours bancaires sont des dettes qui peuvent en effet aussi être incorporées dans un rachat de crédit professionnel. Pour rappel, les concours bancaires font référence aux crédits de trésorerie. On recense par exemple :
Ce sont autant de solutions de financement permettant à l’entreprise de faire face aux besoins de trésorerie passagers. C’est notamment le cas lorsqu’elle est en attente de paiement (un délai est toujours accordé aux clients). À savoir qu’avec l’affacturage, la société peut bénéficier d’une assurance-crédit qui la couvre en cas d’impayés.
Tout dépend du type de crédit concerné… Et la loi est claire à ce sujet : seuls les crédits immobiliers peuvent être renégociés auprès de la banque. Une entreprise souhaitant revoir les conditions de remboursement de ses crédits conso (taux, montant des mensualités…) n’a donc d’autre choix que d’en passer par un regroupement ou rachat de crédit professionnel. Il en va de même pour un crédit immobilier si le projet de renégociation est impossible ou ne répond pas aux attentes de l’entreprise.
Vous connaissez l’essentiel concernant le rachat de crédit professionnel. Enfin, comme pour un prêt professionnel classique, n’hésitez pas à étudier différentes propositions avant de signer, notamment en utilisant des outils de simulation en ligne. C’est la garantie, pour les entreprises et auto-entrepreneurs, de financer leur achat au meilleur coût !