Trouvez le financement le mieux adapté à votre situation.
Au même titre que les particuliers, les professionnels ont, eux aussi, accès au prêt bancaire pour financer leur projet. Dans quelles circonstances ? Comment s’y prendre pour monter le dossier que l’on présentera à la banque ? En tant qu’emprunteur professionnel, faut-il nécessairement des garanties ? Comment l'obtenir rapidement ? Voici quelques-unes des interrogations s’imposant à tout chef d’entreprise, et ce, avant même d’effectuer des démarches en vue d’obtenir un financement. Candidats au prêt professionnel, trouvez ici les réponses à vos questions !
Le crédit professionnel, encore connu sous le nom de crédit entreprise, a vocation à financer les besoins propres aux entreprises, et plus largement des professionnels. Ce mode de financement intéresse essentiellement les repreneurs, les entreprises en devenir (création), ainsi que celles ayant pour objectif de développer leur activité. Le montant accordé par la banque participe à la bonne marche de l’entreprise et peut servir à financer :
Attention, toutes les entreprises ne peuvent pas accéder au prêt professionnel. Ce crédit s’adresse uniquement :
Le prêt professionnel peut être conclu sur une période allant de 2 à 15 ans, soit 24 à 180 mois. Il peut couvrir tout ou partie du projet d’entreprise et être à taux fixe ou à taux variable/révisable.
Conseil Younited Credit : préférez un crédit professionnel à taux fixe
Dans le cas d’un crédit professionnel à taux fixe, le montant de remboursement sera identique mois après mois, jusqu’au terme du crédit. En revanche, en optant pour un crédit professionnel à taux variable, l’emprunteur devra régulièrement faire face à une fluctuation du taux de crédit, pouvant potentiellement faire augmenter le montant qu’il devra rembourser chaque mois à la banque. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Sans doute que non. Il en va de la bonne santé financière de votre entreprise !
Vous avez vu juste ! Le prêt professionnel est un terme générique. Ce mode de financement, qui reste le plus couramment souscrit, se décline en effet sous d’autres formes. On peut entre autres citer le crédit de trésorerie, le leasing et le crédit-bail. Après avoir vu plus en détail le mode de fonctionnement du crédit professionnel, voyons en quoi ces derniers consistent.
Le crédit professionnel couvre des solutions de financement bancaire diverses et variées, telles que le crédit amortissable et le prêt in fine.
Ce type de prêt est un crédit classique, consistant en la mise à disposition, par la banque, d’un montant convenu. En contrepartie, l’emprunteur effectue à date fixe (mensuellement, trimestriellement…) le remboursement du capital emprunté, majoré d’un taux d’intérêt incluant tous les frais du crédit (assurance, frais de dossier, garanties…). Le prêt professionnel amortissable permet à l’entreprise de financer tout type de projet. L’emprunteur a de plus la possibilité de déduire fiscalement ses charges d’intérêts.
Avec un prêt in fine, les professionnels remboursent, tout au long du contrat, uniquement les intérêts du crédit. Le remboursement du capital n’intervient qu’au terme du contrat de crédit : une bonne solution dans le cas d’une création d’entreprise, bien qu’elle impose à l’emprunteur de se constituer une épargne. Le prêt in fine présente lui aussi des avantages d’ordre fiscaux : outre la déduction des intérêts, il est possible de bénéficier d’une réduction d’impôt quasi-totale, sous réserve de conclure un contrat d’assurance-vie sur 8 ans ou plus.
Le crédit de trésorerie est la solution idéale pour faire face à l’écart temporaire entre les fonds de roulement et les besoins en fonds de roulement. Il regroupe principalement :
En présence d’un professionnel ayant une ou plusieurs garanties solides (caution ou nantissement du fonds de commerce, par exemple), la banque est toujours mieux disposée à accorder son aide. À noter également qu’en fonction du montant sollicité et de la politique de la banque, les frais (agios, commissions, assurance, frais de dossier…) peuvent être plus ou moins élevés. Enfin, comme pour toute forme de prêt, le crédit de trésorerie fait nécessairement l’objet d’un contrat.
Le leasing consiste, pour les professionnels, mais aussi pour les particuliers, à louer un véhicule ou tout autre type de bien (matériel, machine…). Un contrat de leasing peut prendre deux formes :
Concrètement, la banque se charge de financer le bien pour le compte de l’entreprise, en échange de quoi cette dernière procède à un remboursement échelonné. S’agissant d’une forme de prêt, le montant de remboursement est majoré d’un taux d’intérêt. L’avantage principal du leasing ? Le loyer passe dans les charges de l’entreprise.
Contrairement au leasing, le crédit-bail s’adresse uniquement aux professionnels. Le principe entre les deux formules est le même, à la différence qu’un contrat de crédit-bail inclut toujours une option d’achat.
Les besoins des entreprises sont souvent pressants. La signature d’un contrat de prêt professionnel peut se faire rapidement (quelques jours, tout au plus), à condition de suivre trois règles d’or :
Plus d’informations à suivre…
Qu’il soit question de reprise ou de création d’entreprise, il est essentiel d’établir un plan de financement précis. L’objectif est double : renforcer la solidité du dossier à présenter à la banque d’un côté, gagner un temps précieux au moment d’établir le contrat de financement de l’autre. Il vous faudra prendre en compte toutes les futures dépenses découlant de votre projet :
Tout ceci, sans oublier de définir une marge de manœuvre suffisante afin de pouvoir gérer au mieux les imprévus.
Oui. L’affacturage et le prêt d’honneur peuvent notamment se substituer au prêt professionnel, voire même le compléter. Ces deux modes de financement alternatifs fonctionnent de manière totalement différente.
Dans le cadre d’un affacturage, le professionnel confie à une société spécialisée la gestion de son compte client. En pratique, l’entreprise est payée directement au moment de la facturation par la société d’affacturage, ce qui lui permet d’éviter les décalages de trésorerie. Le taux du financement représente, en moyenne, entre 7 et 15 % des créances T.T.C. cédées. C’est un montant loin d’être négligeable pour une entreprise. Ce taux peut toutefois faire l’objet d’une renégociation chaque année, au moment du renouvellement du contrat.
Le prêt d’honneur est un prêt à taux nul se destinant tant à la création qu’à la reprise ou à la croissance d’une entreprise. Contrairement au crédit professionnel, l’accès au prêt d’honneur n’est pas conditionné par la présentation de garanties. Pour pouvoir financer leur projet ou encore leur besoin en fonds de roulement par le biais de ce crédit, les professionnels doivent accorder des fonds à la banque, au titre du prêt d’honneur. En échange de la somme accordée, la banque leur prêtera un montant 7 à 8 fois supérieur (ex. : pour 5 000 € de prêt d’honneur, elle débloquera entre 35 000 et 40 000 euros).
Il ne vous reste qu’à opter pour le financement professionnel le plus adapté à votre projet. Enfin, sachez que dans le cadre d’un prêt professionnel, il est possible de limiter l’exigence de garanties de la banque. Comment ? Notamment en se faisant accompagner pour augmenter la viabilité de son projet. BGE, Réseau Entreprendre… il existe de nombreux réseaux d’aide aux entreprises. Renseignez vous !
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